La mondialisation économique encourage les entreprises à produire pour vendre leurs biens ou services au-delà du marché local ou national. Certaines de ces entreprises visent le marché mondial en se préoccupant beaucoup plus des questions d’amélioration des échanges ; d’accès aux capitaux et aux matières premières. Mais au Burundi, en plus de ces préoccupations économiques légitimes, les préoccupations de bonne gouvernance, de gestion des risques et de la qualité des ressources humaines ne sont pas plus prononcées. Pourtant, il a été constaté que quand le personnel n’est pas écouté, associé ou représenté dans les structures de gestion des entreprises ou n’est pas suffisamment incité financièrement, il adopte parfois des comportements nuisibles à la prospérité des entreprises et partant des Etats. Certains de ces comportements ont des liens étroits avec la corruption des personnels qui serait matérialisé par des transferts financiers illicites. Ces pratiques pénalisent les entreprises à être compétitives et performantes en freinant l’élan de leurs dirigeants vers la prospérité. Quant aux Etats, ces pratiques font fuir les investisseurs et réduisent par conséquent les investissements directs étrangers.
L’objet de ma présentation est de montrer l’importance de l’investissement dans l’intégrité du personnel par la mise en place des politiques de promotion de l’intégrité et de prévention des risques aussi bien dans les entreprises que dans les administrations publiques dont la finalité serait la prospérité ou le développement des affaires.