PARAMETRES FONDAMENTAUX DE GESTION DES RESSOURCES NATURELLES AU CONGO : CAS DES PROVINCES ORIENTALES

Abstract: 

This article highlights major parameters to defend the rights of generations to come in DRC Eastern provinces. It aims to value knowledge, justice, human dignity and tropical biodiversity that achieve a fair management of natural resources in Central Africa. For this reason, the intelligence that underlies those parameters radically opposes the violations of human dignity if not rights. This leads to dehumanization and degradations of ecology and environment in Eastern provinces of the Republic of the Congo (DRC). Those dehumanization and degradation pitfalls head to the insurance of a responsible management of natural resources in those provinces. Thus, poverty integral eradication in DRC and promotion of peace and justice in the Great Lakes of Africa will highly depend on the implementation of values and norms that claims the rights to natural resources and favor the Congolese population survival. Therefore, the political organs of Central Africa are to recognize the value of human capital and natural resources to protect the intangible wealth to manage knowledge and its proper use.      

  1. Introduction

L’exploitation et le commerce anarchiques des ressources naturelles du Congo et la paupérisation continue des populations congolaises doivent attirer l’attention des chercheurs sur la qualité des politiques de gestion des ressources naturelles mises en œuvre par l’Etat congolais depuis plusieurs années. L’analyse des violations de la dignité humaine commises en ce pays et celle des dégradations écologiques et environnementales répertoriées dans les récents résultats de la recherche participent à la description du système de gestion appliqué, elles tendent à déterminer la qualité des politiques mises en œuvre.

Parmi les dégradations écologiques et environnementales, compte la déforestation, les dégradations des terres agricoles, les rejets toxiques, la pollution de l’eau et de l’air et l’érosion des terres. Sur la liste des violations de la dignité humaine figurent le viol sexuel massif, les massacres des populations civiles, la terreur, l’humiliation, la dépossession, l’exclusion socioéconomique et la destruction du lien social, entre autres.

Selon le récit de la Sœur Nathalie de Kolwezi, Province de Lualaba, rapporté par Raphaël Zbinden, 2019, « les nuisances provoquées par les activités d’extraction sont beaucoup plus grandes que les avantages. Elles concernent surtout la pollution de l’eau, de l’air et des sols, ainsi que des problèmes de délocalisation des populations ».

Les nuages de poussière soulevés affectent grandement la qualité de l’air et les dispensaires de la région, démunis, ne parviennent pas à faire face aux nombreuses maladies respiratoires qui en résultent. Des écoulements de boues et de substances chimiques en provenance des mines ont également pollué des cours d’eau et des cultures voisines de sites. Beaucoup d’habitants ont ainsi été coupés de leurs ressources économiques et alimentaires.

Certes, ces actes et pratiques odieux ont considérablement affecté tout le Congo, voire plusieurs pays d’Afrique centrale. Cette étude se focalise sur les territoires les plus touchés, les provinces orientales du Congo : Bas-Uele, Haut-Uele, Tshopo, Ituri, Nord-Kivu, Sud-Kivu, Maniema, Tanganyika, Haut-Lomami, Lualaba et Haut-Katanga, soit l’espace comprenant cinq anciennes provinces du Congo : Katanga, Maniema, Sud-Kivu, Nord-Kivu et Orientale. Durant les trois dernières décennies, ces provinces orientales se sont caractérisées par des stratégies de dépossession, de déshumanisation et d’exclusion socioéconomique non encore suffisamment étudiées.

Comment procéder pour arrêter l’anarchie dans l’exploitation et le commerce des ressources naturelles et pour stopper le développement de la paupérisation des habitants de ces provinces ? Que faire pour stopper le processus de destruction de la biodiversité tropicale ? Peut-on faire croire au reste de l’humanité que la tragédie congolaise résulte d’une certaine malédiction ? Est-il possible de relever les défis de violations de la dignité humaine et de dégradations écologiques et environnementales en Afrique centrale ? La gestion des ressources congolaises n’a-t-elle pas nécessairement besoin d’un éclairage éthique ?

Cette étude indique la direction à prendre pour répondre à ces questions. Elle est axée sur quatre paramètres fondamentaux pour assurer une gestion responsable des ressources naturelles dans le contexte organisationnel d’Afrique centrale : biodiversité tropicale, dignité humaine, connaissance et justice. Si la première section de cette étude correspond à l’introduction, la deuxième porte sur la connaissance et sur les populations congolaises.

Les trois autres paramètres seront examinés sous le titre de considérations éthiques, intégrant ainsi la justice, la biodiversité tropicale et la dignité humaine. La conclusion mettra en évidence la responsabilité des générations actuelles d’Afrique centrale, celle des décideurs politiques et économiques, envers d’autres générations, notamment, passées et futures.

Pour dissiper des malentendus éventuels, il importe de souligner la raison d’être du concept d’Afrique centrale dans les réflexions suivantes. Situées en Afrique centrale, les provinces orientales du Congo se présentent comme l’épicentre de la tragédie vécue par les habitants des pays situés entre les océans Indien et Atlantique. Les stratégies de déshumanisation et de dépossession mises en œuvre dans les territoires des communautés politiques de ces provinces congolaises illustrent en fait la situation contemporaine de plusieurs pays d’Afrique centrale. Les actes et pratiques de déshumanisation et de dégradation écologique déplorés au Congo n’ont pas épargné d’autres pays de cette région africaine.

L’étude des provinces orientales du Congo doit donner une clé de lecture de la gestion des ressources naturelles d’Afrique centrale. Elle présuppose en outre la connaissance de l’histoire des pays situés autour du Congo. Par conséquent, la gestion responsable des ressources naturelles défendue en cette étude requiert un changement intégral dans la gestion des ressources d’autres pays d’Afrique centrale. Le concept d’Afrique centrale tend à attirer l’attention des chercheurs sur tous les pays d’Afrique centrale.

  1. Connaissance et Populations congolaises

La gestion responsable des ressources naturelles suppose des connaissances pertinentes, assimilées et appliquées rationnellement, et des valeurs morales intériorisées et mises en œuvre dans la pratique quotidienne. Ce sont ces connaissances et valeurs qui inspirent, alimentent et justifient des lois, des principes et des normes d’une telle gestion. Cette étude s’articule autour de quatre paramètres pour la gestion responsable des ressources naturelles du Congo oriental: biodiversité tropicale, dignité humaine, connaissance et justice.

Dans une perspective éthique, la justice assure un lien entre trois sections d’un peuple : générations passées, générations présentes et générations futures. Tout en veillant à la sécurité des personnes et des biens d’aujourd’hui, la justice implique la nécessité de protéger la mémoire commune et le devoir de sécuriser des ressources vitales pour l’avenir. Il convient de reconnaître que cette question de la sécurité nécessite un traitement particulier du fait qu’elle touche plusieurs aspects de la vie d’un peuple, notamment les valeurs culturelles et écologiques, l’industrie locale et nationale et les matières premières utiles pour le développement économique et technologique de différentes communautés politiques. L’idée de justice appelle donc le respect de la biodiversité et celui de la dignité humaine.

L’idée de connaissance présuppose le champ de son inspiration et de son application: les différentes ressources naturelles du Congo, leurs propriétaires légitimes: les communautés congolaises, le contexte organisationnel congolais, l’industrie extractive dans les provinces orientales du Congo, le processus de transformation utilitaire des matières premières issues du sol congolais et les consommateurs des produits miniers, aquatiques et agricoles d’Afrique centrale. La connaissance peut en réalité s’expliquer par d’autres mots comme la représentation, la conception, la compréhension et l’intelligence. Selon par le dictionnaire Larousse « l’action, le fait de comprendre, de connaître les propriétés, les caractéristiques, les traits spécifiques de quelque chose ». Ou encore « l’opération par laquelle l’esprit humain procède à l’analyse d’un objet, d’une réalité et en définit la nature » et la fonction.

Selon  Le Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales, la connaissance, c’est « l’acte de la pensée qui saisit un objet par les sens ou non avec implication plus ou moins grande du sujet de la connaissance ». C’est « l’action ou le fait d’apprendre quelque chose par l’étude et/ou la pratique : compétence en quelque chose, expérience de quelque chose; connaissance, savoir acquis ». Cette description des dictionnaires accessibles en ligne tend à fournir des éléments de base à la compréhension de l’idée de connaissance en cette étude, laquelle intègre aussi bien la maîtrise des résultats de la recherche fondamentale que celle des résultats de la recherche appliquée.

Selon Paul David et Dominique Foray (2002:13),

De tout temps, la connaissance a été au cœur de la croissance économique et de l’élévation progressive du bien-être social. La capacité à inventer et à innover, c’est-à-dire à créer de nouvelles connaissances et de nouvelles idées, qui sont ensuite matérialisées dans des produits, des procédés et des organisations, a constitué historiquement le carburant du développement.

Distinguant l’information de la connaissance, ces chercheurs (2002 :17; 2018 :9-12) affirment :

 La connaissance est […] fondamentalement une capacité cognitive. L’information, en revanche, est un ensemble de données, structurées et formatées, mais inertes et inactives tant qu’elles ne sont pas utilisées par ceux qui ont la connaissance pour les interpréter et les manipuler (David et Foray 2002 :17 ; 2018 :9-12).

Dans son exposé sur l’économie de la connaissance, Jérôme Vicente (sd: 19-20) corrobore cette distinction en la reprenant à son compte. Pour ces trois chercheurs, il importe donc de ne pas confondre connaissance et information. Dans leurs efforts de préciser ce qu’ils entendent par le savoir, Lise Préfontaine et collègues (2009 :17) soulignent l’importance de cette distinction et le lien existant entre connaissance et information : « l’information nourrit la connaissance mais ne peut s’y substituer. […] La connaissance permet d’intégrer de nouvelles informations, de prendre des décisions et d’agir efficacement ». En fait, l’idée de connaissance, du savoir, et d’information se rapporte à la personne humaine, aux communautés humaines politiquement organisées et à l’entreprise commerciale.

Le développement de l’esprit industriel en Occident dans la pensée de Pierre Musso (2017), paraît consolider cette description de la connaissance. Pour Musso (2017 :238-239), décrivant la religion industrielle, « La technique, production manuelle, est incarnation de l’intelligence humaine. L’industrie est projection de ce que l’on a en soi. L’homme produit, fabrique, et il est ainsi un acteur de son monde à l’image de la puissance créatrice de Dieu ». Le terreau du développement industriel est plus souvent constitué des phénomènes ordinaires, tels que des rêves, des visions, des utopies, de l’imaginaire, la confiance, la flexibilité et une certaine continuité dans l’accumulation, l’évaluation et la transmission des expériences réalisées.

Cette étude considère la connaissance dans ses différents angles, dans sa complexité, incluant ainsi l’intelligence industrielle, l’intelligence organisationnelle et l’intelligence culturelle. Elle souligne des connaissances pertinentes, utiles et vitales, pour les communautés politiques du Congo oriental et pour les entreprises commerciales d’Afrique centrale. Il s’agit d’attirer l’attention des chercheurs sur les connaissances tacites des entreprises locales et des communautés politiques d’Afrique centrale : agriculteurs, éleveurs, forgerons, pécheurs, exploitants miniers, commerçants, etc.

Favorables à la mobilisation du savoir au service du développement, dans le contexte des pays arabes confrontés à la mondialisation, Abdlatif Al-Ahmed et Mercedes Neal (1999 :901, 906) soutiennent : « L’avantage concurrentiel des nations relève désormais de leur capacité d’acquérir des connaissances et de les traduire en actions, de leur efficacité organisationnelle et de la créativité de leurs citoyens ». Sans se laisser emporter par l’enthousiasme pro-mondialiste de ces chercheurs, ni ignorer le poids incontournable des ressources naturelles et financières, on doit reconnaître la pertinence de leur pensée ou de ce qu’ils considèrent comme « moteur de la croissance [économique] », ou « véritables atouts et ressorts des nations ambitieuses » : « la compétence des hommes », « l’efficacité des organisations » et « la motivation et l’autodiscipline des peuples ».

De son côté, Christine Liefooghe (2014 :48-50) met en relief la place des « ressources immatérielles » : l’intelligence et l’inventivité humaine. Elle considère la connaissance, la culture et la créativité comme « nouvelles ressources productives pour le capitalisme néolibéral mondialisé ». Ce sont, souligne-t-elle, « le moteur de la nouvelle économie ». Ainsi le point de départ de sa réflexion est celui-ci : « Si les ressources naturelles jouent encore un rôle stratégique en fonction de leur rareté et de la demande mondiale en période de forte croissance, les ressources dont le capitalisme productif a besoin pour poursuivre sa dynamique d’accumulation sont désormais à chercher du côté des capacités cognitives et créatives de l’être humain. Les connaissances, la culture, l’expérience, l’imagination deviennent des ressources stratégiques.

Si les communautés politiques du Congo comprenaient la pertinence de ces réflexions en économie de la connaissance, elles relèveraient les défis relatifs à la défense de la dignité humaine et à la gestion responsable de leurs ressources. Sans autodiscipline des peuples, sans compétence des hommes, sans capacités cognitives et créatives, les actes et pratiques de dégradations écologiques et de déshumanisation ne pourraient pas être arrêtés.

L’importance croissante des ressources immatérielles dans la vie active est certes évidente. Nous devons rappeler, dans la perspective de cette étude, que l’immatériel n’apparaît que dans le matériel. Auteur des ressources immatérielles, la personne humaine est une partie intégrante de la nature : une conjonction du corps et de l’esprit. C’est dans la relation de l’homme à la nature, qui le porte et qu’il porte, qu’apparaissent la connaissance, l’inventivité, l’innovation et la créativité. En plus, les connaissances économiquement utiles, rentables à un moment donné de l’histoire, ne constituent qu’une petite portion du savoir humain.

Les ressources immatérielles, non tangibles, sont inconcevables en dehors de ressources matérielles et/ ou naturelles. Sans ressources naturelles, la créativité, l’innovation, l’inventivité et le développement économique deviennent absurdes. D’où la nécessité d’affirmer l’interdépendance, l’interconnexion, entre immatériel et matériel, entre capital tangible et capital non tangible, d’éviter de privilégier excessivement l’une de ces deux ressources au détriment de l’autre, de ne pas priver l’intelligence, la culture, le savoir de son lieu d’existence et de fonctionnalité : la nature humaine et cosmique. Sur le plan économique, la valorisation excessive des ressources immatérielles, couplée à une forte dose idéologique, a contribué à la production des catastrophes humaines et écologiques dans certaines régions du monde et à la commission des injustices horribles dans des secteurs industriels et commerciaux de plusieurs pays.

Abordant la question de l’innovation et des « actifs intangibles », dans le contexte européen de l’industrie du luxe, Dominique Foray (2013 :73, 83) se rapproche de Christine Liefooghe, et al (2006 :35) en affirmant:

L’économie de la connaissance va bénéficier au reste de l’économie par les innovations qu’elle engendre, l’accélération de l’avancée des connaissances qu’elle induit et les différents effets indirects qu’elle suscite sur le développement de la science, la valorisation de la formation, du capital humain et des autres ressources intangibles dont elle a grand besoin.

Bien plus, pour Paul David et Dominique Foray (2002 :14) qui mettent en évidence le « capital intangible », fruit du « capital humain »,

 […] une grande partie du capital intangible est constituée sous la forme des investissements de formation, d’éducation, de R&D, d’information et de coordination, c’est-à-dire des investissements consacrés à la production et à la transmission de la connaissance. L’autre grande partie du capital intangible correspond aux dépenses de santé, c’est-à-dire à des investissements qui améliorent les caractéristiques physiques du capital humain.

La pertinence de cette problématique n’est plus à démontrer dans les sociétés contemporaines (Voir entre autres Dillaerts 2017 ; Mohamed Cherchem, 2011). Abordant la question du rôle de l’Etat dans son pays, Stiglitz (2010 :510-511) affirme au sujet de la santé, de la recherche et de l’éducation : « Que cela nous plaise ou non […], notre société moderne exige que l’Etat joue un rôle majeur : fixer les règles et les faire respecter, fournir les infrastructures, financer la recherche, assurer l’éducation, la santé et diverses formes de protection sociale ».

On peut dorénavant comprendre qu’une bonne gestion des ressources naturelles du Congo oriental exige d’abord la connaissance approfondie des communautés politiques du Congo et une gestion rationnelle des habitants de ce pays. Toutefois, cette gestion et cette connaissance relatives au Congo ne sont réalisables que moyennant un investissement de qualité dans quatre secteurs prioritaires : l’éducation, la formation, la recherche, la communication et la sécurité des biens et des personnes.

Assurer une gestion responsable des ressources du Congo oriental exige ensuite la maîtrise de l’histoire des transactions commerciales et de l’industrie extractive en Afrique centrale. Ainsi le Congo a certainement besoin de gens bien éduqués, bien formés et bien outillés, de gens ayant des capacités requises pour s’attaquer méthodiquement, d’une part, aux violations massives de la dignité humaine et assurer, d’autre part, une gestion rationnelle des ressources naturelles dans les provinces orientales.

Sans respect des communautés politiques du Congo, sans gestion rationnelle des habitants de ce pays, il est impossible d’identifier adéquatement les besoins essentiels de la Nation : spirituels, culturels, économiques et politiques. Sans reconnaissance de ces communautés et sans respect de la biodiversité tropicale, la gestion responsable des ressources naturelles des provinces orientales demeurera une chimère. Par reconnaissance en cette étude, il faut entendre le fait d’accepter l’autre comme sujet de droits et devoirs, de reconnaître son identité légitime, de le respecter. Aucun développement socioéconomique d’un pays ne peut reposer sur des données étrangères à son industrie intellectuelle, locale et nationale, et à ses défis existentiels. Aucun développement socioéconomique n’est concevable sans la présence de deux facteurs à combiner intelligemment : le capital humain, ressources humaines, et le capital matériel, les ressources naturelles. D’où la nécessité de veiller à la bonne gestion de ces deux capitaux, de ne jamais oublier les générations passées et les générations à venir dans la conception et l’évaluation des projets de développement socioéconomique.

La deuxième branche de la question du savoir concerne essentiellement les ressources naturelles des provinces orientales du Congo : elles sont d’ordre minéral, agricole, aquatique ainsi que de l’ordre des hydrocarbures. Ce serait dangereux, voire suicidaire, de continuer l’exploitation aveugle de ces ressources sans avoir établi impartialement le bilan de l’industrie extractive sur un siècle d’activités. L’étude des questions relatives à la justice, à la dignité humaine et à la biodiversité tropicale dans les provinces orientales du Congo dépend également de la qualité d’un tel bilan évaluatif.

En réalité, la conception des projets de gestion responsable des ressources naturelles du Congo oriental et leur mise en œuvre appropriée, une fois ces projets validés et adoptés, dépendent absolument des résultats de la recherche sur quatre thèmes :

  • relecture de l’industrie extractive, 1910-2018 : état actuel des sites miniers exploités, conséquences des activités de cette industrie sur la nature et sur la société congolaise, cartographie des galeries souterraines et autres cavités réalisées,
  • état actuel des ressources naturelles recherchées sur le marché,
  • matières premières stratégiques et/ou critiques exploitées durant cette période délimitée: minérales, aquatiques, agricoles et hydrocarbures,
  •  et attitudes et comportements des agents ayant joué des rôles majeurs dans cette industrie et dans d’autres industries associées ou dépendantes : entreprises, investisseurs et dirigeants politiques.

Les connaissances découlant de ces types de recherche sont d’une grande importance pour les Etats d’Afrique centrale, pour l’humanité, pour la gestion responsable des ressources naturelles et pour l’industrie extractive.

Eu égard aux exigences du développement durable et du respect de la dignité humaine, il serait donc impertinent de focaliser exclusivement la recherche sur l’exploration et la quantification des matières premières stratégiques et critiques d’Afrique centrale, recherchées de nos jours sur le marché international, en évitant soigneusement les questions vitales des communautés politiques de cette région, en évitant l’impact de l’industrie extractive des temps passés et la problématique de la justice intergénérationnelle. Les réflexions portant sur cette problématique et sur les défis actuels des populations du Congo oriental permettent de comprendre le rejet des cultures commerciales et organisationnelles caractérisées par la déshumanisation, le déni, la cupidité, la duplicité, le secret et l’opacité (voir Eleanor O’Higgins & Laszlo Zsolnai, 2017, Stephen Halebsky, 2014 et Joachim Savelsberg, 2008, entre autres). Ces réflexions doivent aussi éclairer la définition des besoins réels du Congo en matière de développement socioéconomique, industriel et commercial.

Dans ses réflexions sur les pratiques des entreprises et leurs conséquences néfastes, Stephen Halebsky (2014 :254) soutient que le secret et la deception on servi les objectifs le parti socialiste des travailleurs allemands (NSDAP) comme cela est le cas pour les objectifs des grandes affaires aujourd’hui.

Ces traits observés dans certaines grandes entreprises et organisations politiques de nos jours posent la question brûlante de la place de l’éthique dans les entreprises industrielles, dans la vie organisationnelle et dans les affaires commerciales. Sans s’étendre sur toute cette problématique, cette étude aborde seulement trois thèmes d’ordre éthique dans le contexte de l’industrie extractive et de la gestion des ressources naturelles d’Afrique centrale: la justice, la biodiversité tropicale et la dignité humaine.

  1. Considérations éthiques : Justice, biodiversité et dignité humaine

Les considérations éthiques de cette section sont essentiellement axées sur les trois autres paramètres fondamentaux : la justice comme principe moral, la protection de la biodiversité tropicale et le respect de la dignité humaine. Une simple analyse approfondie de la dignité humaine dans un contexte comme celui de l’Afrique centrale doit démontrer la nécessité de défendre trois idées essentielles : la justice intergénérationnelle et intra-générationnelle, la protection de la biodiversité tropicale et le respect des valeurs socioculturelles et économiques des communautés politiques.

Entraînées par les activités de l’industrie extractive et par la mauvaise gestion des ressources naturelles, les violations massives de la dignité humaine et les dégradations écologiques et environnementales commises dans les provinces orientales du Congo justifient la pertinence de ces idées majeures. Elles constituent des défis pour toute l’Afrique centrale. La description des violations et des dégradations documentées et abordées dans la littérature de trois dernières décennies doit inversement donner lieu à une fine intelligence de la dignité humaine et du respect des valeurs écologiques. Elle doit afficher clairement des actes et des pratiques nuisibles au vivre ensemble sur la Terre, nuisibles à l’humanité et à la vie terrestre: ils sont « moralement répugnants », humainement exécrables. Cette description des violations de la dignité humaine et des dégradations écologiques permet de comprendre le sens du concept de dignité humaine: c’est l’application de l’approche négative (Kaufmann et al. 2011).

La dignité humaine suppose le respect de l’autre,  de ses droits et de ses devoirs, de son lieu d’existence et de son enracinement socioculturel. Affirmer la dignité humaine, c’est rejeter des actes comme la paupérisation, le déni de reconnaissance, la déshumanisation, l’injustice, l’humiliation et l’oppression. C’est refuser de souscrire ce qui peut porter atteinte à l’humanité, à la justice. Il y a interconnexion entre respect de la dignité humaine et respect de la biodiversité.

On peut adhérer à la pensée de Gerhold Becker (2011:156-157): La dignité humaine donne le contexte le cadre fondamentale de référence en éthique.  Elle sert de plateforme sur laquelle les arguments peuvent être formulés pour présenter une idée riche de la bonté humaine et de la probité.

Dans la perspective de l’enseignement social de l’Eglise, l’affirmation de la dignité humaine n’implique pas seulement la justice comme principe éthique, mais aussi la solidarité et la subsidiarité (Hériard, 2017, Barroche, 2008). Abordant cette question dans le contexte de la gouvernance de l’entreprise, Martijn Cremers (2017 :712) soutient la dignité humaine et la subsidiarité forment une triade lié et harmonieux. Une gestion responsable des ressources naturelles du Congo doit se laisser guider par des considérations éthiques inspirées par la subsidiarité, la solidarité, la justice, la dignité humaine et la biodiversité tropicale. Le principe de subsidiarité peut renforcer le respect à trois niveaux : les communautés politiques, la biodiversité tropicale et l’humanité.

La mise en œuvre intelligente de la subsidiarité dans le système organisationnel congolais appelle la nécessité du respect de ces trois derniers paramètres. La subsidiarité défie ainsi le système de gestion des ressources naturelles du Congo oriental et la politique administrative du Congo. La subsidiarité, la solidarité, la justice et la dignité humaine dévaluent les justifications de l’industrie extractive dans la commission des violations de la dignité humaine dans les provinces orientales du Congo: dépossession, exclusion socioéconomique, dégradations écologiques, instrumentalisation, déracinement forcé des populations, déshumanisation, déni de reconnaissance, esclavage et destruction du lien social. Ces quatre principes éthiques doivent éclairer l’évaluation des politiques de la RSE, de la bonne gouvernance et du ‘fonctionnalisme de la corruption’ (Gamu & Dauvergne 2018; O’ Higgins & Zsolnai 2017; Abe 2017;  Forje 2016 ; Geenen & Mukotanyi 2013; Hönke 2010; Lavallée 2006).

Bien plus, l’idée de solidarité en ces réflexions ne se limite pas à la sphère de l’espèce humaine, l’homme étant membre de la nature, une espèce vivante parmi d’autres. La notion de biodiversité doit faire penser à la complexité et à la complémentarité des êtres vivants, à la manifestation de la vie dans la nature et à la relation vitale de l’homme à d’autres êtres de la nature. L’importance de la biodiversité tropicale n’est plus démontrer: alimentation, soins de santé, qualité de la vie, imagination créatrice, habitabilité de la Terre. D’où la nécessité de la protection de la biodiversité et l’exigence d’assurer une bonne gestion des ressources congolaises.

La protection de la biodiversité rassemble divers chercheurs intéressés par la santé publique, la qualité de la vie dans les sociétés contemporaines et la sécurité alimentaire. La recommandation 2 de la Conférence des Présidents d’Université de France concernant la biodiversité et les semences repose sur ce constat: «La diversité des semences des plantes cultivées est un élément essentiel pour la sécurité alimentaire de l’humanité actuelle et future. La préservation de l’existant et de la remise en œuvre des processus ayant formé cette diversité, sont deux composantes clés de l’action à conduire » (Rapport de l’ONU sur la biodiversité, 2019 : Jacquot, 2019).

Selon Raf Aerts et ses collègues  (2018:3), les bénéfices à court et à long terme que les espaces verts naturels et non-naturel offrent en termes de santé humaine peuvent être classifiés “services de l’écosystème ». Les services de l’écosystème sont des caractéristiques, des fonctions ou des processus  écologiques qui contribuent directement ou indirectement au bien-être humain, c’est-à-dire des bénéfices qui les gens dérivent des écosystèmes qui fonctionnent (nourritures, des biocarburants, l’eau potable, les médicaments, le climat, l’air, etc.

L’éradication des violations de la dignité humaine, la restauration des valeurs socioéconomiques et écologiques des communautés congolaises et l’affirmation de leurs droits légitimes doivent entraîner une autre logique dans la gestion, l’exploitation et dans le commerce des ressources naturelles. Une logique conforme aux valeurs de la dignité humaine, à la protection de la biodiversité tropicale, au respect de la justice à tous les niveaux de l’architecture sociale: locale, nationale et mondiale.

Dans son explication de la justice intergénérationnelle, Janna Thompson écrit en 2010: la plupart d’entre nous pensent à ce qui va se passer quand nous ne serons plus là. Nous sommes préoccupés par ce que les autres vont penser de nous, l’avenir de nos projets, la survie des choses qui ont une valeur pour nous, le bien-être de nos enfants, l’avenir de nos communautés et notre nation. C’est toute la notion de justice qui est en jeu : Nous avons hérité ou produits des choses de valeur qui doivent être disponible pour nos descendants.  Bien que cette idée puisse encourage l’égoïsme national, nous pouvons nous imaginer que, dans d’autres pays, les gens ont aussi le même désir de s’assurer que leurs valeurs survivront et que leurs descendants les apprécieront[1] (Thompson 2010 : 18-19).

Cette description de Thompson souligne l’importance de l’héritage, de l’identité et d’autres valeurs humaines dans toute communauté politique. La justice, la confiance et la responsabilité peuvent exemplifier ces autres valeurs humaines. La justice doit s’entendre sous ses deux dimensions principales, horizontale et verticale, dimensions pouvant être rendues par deux concepts : justice intra-générationnelle et justice intergénérationnelle. L’obligation morale de ne pas commettre d’injustices dans la vie quotidienne, dans l’interaction humaine, ou de prendre l’engagement de participer à la réduction d’injustices sociales et économiques n’est qu’un aspect de la question de justice comme valeur humaine.

Le fonctionnement effectif de la justice au sein d’une génération requiert plus : son déploiement dans le temps, son ouverture au passé et à l’avenir de l’humanité. Du point de vue éthique, le lien entre les générations s’exprime ainsi par des valeurs de solidarité, de justice, de dépendance, d’équité, de respect et de complémentarité.

L’autre aspect de la justice concerne le devoir des générations présentes envers les générations futures : les reconnaître et respecter leurs droits (George 2012 :32-34). Cependant, il n’y a pas de futur ni de présent sans passé. Les générations à venir et les générations présentes sont liées aux générations passées: interdépendance générationnelle ou lien intergénérationnel intégral. Il convient de reconnaître et respecter ceux qui nous ont précédés dans la vie : dans chaque communauté politique, dans chaque nation, dans chaque région du monde. De plus, chaque génération, chaque communauté politique, a droit aux ressources précieuses et vitales de la nature, à un espace vital reconnu et protégé.

L’humanité étant présente et active dans chaque personne humaine, dans chaque communauté politique et dans chaque peuple, les actes et pratiques de déshumanisation devraient être combattus par tous et partout. Aucune communauté politique ne peut être privée de traits caractéristiques de l’humanité. Aucune communauté humaine ne devrait être déshumanisée, dépossédée. Le concept d’humanité couvre les trois moments de l’histoire humaine : le présent, le passé et le futur. Inspirée par Hans Jonas (1990), et s’appuyant sur Jean Charpentier (1998), Solange Lefebvre (2001 :144) écrit à ce sujet : « […] la notion d’humanité […] désigne […] non seulement les peuples d’aujourd’hui, mais aussi les peuples de demain, les générations futures ; l’humanité, c’est le genre humain dans sa perpétuation ».

A cette compréhension de l’humanité peut être liée l’idée de nation dans la pensée de Jean Innocent Senou (2016 :296) : « La nation […] est une continuité : elle prend sa source dans le passé, s’accomplit dans le présent et se prolonge dans le futur ». « L’intérêt national, c’est tout à la fois l’intérêt des générations présentes et des générations futures ».

Cette étude a évoqué des dégradations écologiques et environnementales comme conséquences directes de l’industrie extractive et d’une mauvaise gestion des ressources naturelles. Elle a en outre énuméré des violations de la dignité humaine liées aux opérations de cette industrie. Focalisé sur la croissance économique et la consommation, le système politique et commercial soutenant cette industrie se montre coupable par le gaspillage des ressources et la cupidité à outrance: il refuse, d’une part, de reconnaître les générations passées et les générations à venir comme des ayants droits, et d’observer les exigences de la justice intragénérationnelle, d’autre part.

Attentif à cette situation déplorable dans les pays riches en ressources naturelles, Nkuepo (2011) démontre comment l’extraction et le commerce des ressources naturelles contribuent à la violation des droits humains des générations présentes et à venir à travers l’approche de la justice intergénérationnelle. Elles ont des effets négatifs sur l’environnement et sur les droits à l’eau, à la santé, et le droit à un environnement sain[2].

Examinant des dégradations écologiques et environnementales observées au Congo, Kalemba Mwambazambi (2010:63) soutient que l’objectif de protéger l’environnement est de soutenir la santé et le bien-être du genre humain ainsi que du reste des habitants de la nature et leurs habitats.

 

 

 

Conclusion

Au lieu de répondre systématiquement aux cinq questions initiales, cette étude indique la direction à suivre en vue d’assurer une gestion responsable des ressources naturelles du Congo. Cette gestion des matières premières est inconcevable sans une gestion rationnelle des communautés politiques du Congo et d’Afrique centrale, sans connaissances appropriées de ces ressources. En outre, les habitants des provinces congolaises considérées sont appelés à bien se connaître, à maîtriser leur environnement naturel, à maîtriser les matières premières de leurs terres, à bien connaître l’histoire commerciale d’Afrique centrale. Ils devraient savoir que la production, la valorisation et l’exploitation des avancées scientifiques est au cœur de nouvelles stratégies politiques et économiques (Dillaerts 2017 :41).

Les réflexions sur la justice s’étendent sur la protection de la biodiversité tropicale et sur le respect de la dignité humaine. Au cœur de la gestion des ressources naturelles du Congo oriental défendue dans cette étude se situent quatre paramètres majeurs : biodiversité tropicale, dignité humaine, justice et connaissance. La compréhension et la mise en œuvre des principes éthiques relevés présupposent des connaissances pertinentes concernant ces ressources et leurs propriétaires légitimes. Grâce aux résultats disponibles de la recherche nous savons que certaines de ces ressources sont soit limitées, soit non renouvelables, d’autres exigent une gestion rationnelle responsable.

Les générations actuelles du Congo oriental et d’Afrique centrale devraient se montrer plus responsables envers d’autres générations : relever les défis de dégradations écologiques et de violations de la dignité humaine. La justice intergénérationnelle oblige les dirigeants politiques et économiques de cette région africaine d’agir aujourd’hui de manière responsable en tenant compte des générations à venir. Ils doivent participer à la restauration des mémoires et des identités d’Afrique centrale et veiller à leur protection. Selon Jean Caron (2012 :10) soutient que lorsque l’action et ses conséquences s’étendent très loin vers l’avenir, la responsabilité de ceux qui décident d’agir suppose de prendre en compte les conséquences prévisibles des choix présents.

La responsabilité morale des dirigeants politiques et économiques, telle est une des grandes problématiques de nos jours. Enoncée pour ses compatriotes, dans le contexte de la crise financière de 2008, la réflexion de Stiglitz (2010 :494) peut réveiller la conscience des agents locaux du système politique et économique du Congo : « A long terme, une société ne peut pas fonctionner correctement si les gens n’assument pas la responsabilité des conséquences de leurs actes. « Je n’ai fait que mon travail » n’est pas une excuse ».

On peut dès lors comprendre que toute analyse n’intégrant pas les actes et pratiques de déshumanisation, les violations de la dignité humaine et le contexte historique d’Afrique centrale ne peut pas produire des propositions socioéconomiques pertinentes pour les communautés des provinces orientales du Congo. Conforme à la rationalité de la gestion des ressources soutenue en cette étude, le vrai développement économique du Congo oriental doit d’abord et surtout répondre aux besoins légitimes des populations du Congo et d’Afrique centrale, privilégier leurs besoins essentiels. Il doit être localement conçu, négocié, validé, institué et défendu. Réellement incarnés dans les réalités congolaises et respectueux des exigences de la justice et de la dignité humaine, les projets de développement économiques du Congo peuvent alors attirer des investissements responsables et des partenaires crédibles.

L’application concrète des normes et valeurs découlant de ces considérations éthiques devra déclencher une dynamique capable d’anéantir progressivement les violations de la dignité humaine en Afrique centrale. A la réduction de ces violations doit correspondre le développement d’un nouveau système politique et économique, localement incarné, plus respectueux des valeurs humaines et écologiques. Bien plus, l’affirmation de ces considérations éthiques ne justifie dès lors la pertinence de la responsabilité dans la production et la gestion du savoir et dans son application technique dans le monde industriel (UNESCO 1999).

Les communautés politiques d’Afrique centrale sont dorénavant conviées à reconnaître la valeur du capital humain et des ressources naturelles, à protéger et valoriser le capital intangible, à bien gérer le savoir et son usage.

 

 

 


[1]Texte traduit de l’anglais par la rédaction de RES.

[2]Traduit de l’anglais par la rédaction de la Revue Ethique et Société.

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