LE JAPON ET LES OMD : LA CONFÉRENCE INTERNATIONALE DE TOKYO SUR LE DEVELOPPEMENT DE L’AFRIQUE (TICAD)

Abstract: 

This article gives an overview of the Japanese contribution in facing the challenges of the Millennium Goals of Development (MDGs) in Africa. The engagement of Japan in Africa is facilitated by its experience in East Asia and Pacific, a region which is already on the track of economic growth and development. However, Japan is selective as to which sector should be given a priority. Thus although it takes seriously such sectors as poverty reduction focusing on agriculture and health care within the framework of the Tokyo International Conference on African Development(TICAD), Japan’s main focus is on socio-economic infrastructure, particularly transport, as well as education. These are most likely to receive much attention as far as the Japanese Official Aid to Development (ODA) and technical assistance are concerned. While the transport sector requires a sustained partnership and collaboration between the public and the private sector, education warrants ownership and cooperation both of which are key to meeting the challenges of the Millennium Development Goals

1.Crise Alimentaire mondiale et la quatrième Conférence Internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD IV)

En avril 2008, la Banque Mondiale a expliqué que le prix des denrées alimentaires principales avait monté d’environ 80 pour cent dans les trois dernières années. Les experts ont énuméré un certain nombre de raisons. L'une d'entre elles était le défi écologique lié à la conversion des zones agricoles en la production de biocarburants. Par exemple, aux Etats-Unis, le gouvernement avait encouragé des fermiers à convertir la production alimentaire de leurs propriétés en production des biocarburants. Et en Europe, l'Union Européenne avait aussi un plan d’augmenter la production des biocarburants. Voyant de tels changements, d'autres pays comme l'Argentine, le Brésil, le Canada et l'Europe de l'Est détournaient des aliments pour les convertir en biocarburants.

En conséquence, la montée subite des prix des aliments de base a frappé dur les plus pauvres particulièrement en Afrique sub-saharienne. Mais critiquer simplement les  biocarburants ne résout pas les problèmes de manque de nourriture et de changement climatiquement simultanément. Du point de vue de la sécurité alimentaire, nous devrions explorer d'autres voies créatrices de surmonter la crise. C’est dans cette perspective que le gouvernement japonais a envisagé plusieurs perspectives à cet égard.

En mai 2008, espérant faire le 21ème siècle « le siècle de la croissance économique en Afrique, » le Japon a tenu la Quatrième Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement en Afrique (TICAD IV). 52 pays africains y représenté dont 36 chefs d’Etats ainsi que les organismes internationaux principaux. À la fin de la conférence, la conférence a adopté le Plan d’Action de Yokohama qui couvre une variété de défis. Un de ces défis concerne l’Agriculture et le développement rural en Afrique. Concernant ce défi, ce plan d'action énumère trois actions que le Japon va entreprendre dans les 5 prochaines années. Il s’agit notamment de:

1) Renforcer la capacité d'augmenter la production alimentaire,

2) Améliorer l'accès aux marchés,

3) Soutenir la gestion durable des ressources en eaux.

Ici nous voudrions nous concentrer un peu plus sur la première et la troisième action.

            2. Amélioration de la production du riz en Afrique

Concernant la première action (production alimentaire croissante), le premier ministre japonais Yasuo Fukuda du Japon en fait cette description :

Pour assurer pleinement la croissance Afrique, le développement de l'agriculture est extrêmement important, surtout qu’environ deux-tiers de la population totale de l'Afrique est engagé dans ce secteur. Comme l'Afrique cherche à réaliser sa propre révolution verte, je voudrais lancer un appel pour l'action visant à doubler le présent rendement de production de riz de 14 millions de tonnes au cours des dix prochaines  années.

Comme l’autosuffisance alimentaire en Afrique est autour de 50 pour cent, ayant chuté de 96 pour cent depuis deux décennies, la montée des prix des denrées a frappé un coup très dur aux pays africains. Pour amortir à long terme l’impact de l’insuffisance alimentaire, la productivité agricole de l'Afrique devrait être augmentée aussitôt que possible. Si nous gardons cela dans l’esprit, par le passé, le Japon a fourni des appuis technologiques en partie pour soutenir les Objectifs du Millénaire pour Développement (OMD). Et maintenant dans le cadre du TICAD, le Japon a un projet d’offrir des appuis plus concrets surtout la production du Nouveau Riz pour l'Afrique (New Rice for Africa : NERICA). Il s’agit du riz spécial qu’on pourrait cultiver même dans les conditions climatiques les plus dures. Pour procéder à ce projet le gouvernement japonais a crée une nouvelle organisation internationale dont le siège social sera à Nairobi. Cette organisation internationale commencera son travaille en en octobre 2008. Elle sera chargée en autres d’analyser les voies et les moyens d’augmenter la production de riz et d’identifier les bénéficiaires de cette aide.

3. Gestion durable des sources d'eau

En ce qui concerne la troisième action, le premier ministre Fukuda a également souligné la nécessité de la gestion durable des sources d'eau. Dans cette perspective de la gestion de l'eau, le Japon a depuis longtemps offert une assistance compréhensive incluant la fourniture d'eau potable et l’hygiène, l’amélioration de la productivité en eau, la lutte contre la pollution de l'eau, la lutte contre désastre et gestion de ressources en eau. Il est souvent dit qu'en termes quantitatifs, le « Japon a été le plus grand contributeur dans le secteur d'approvisionnement et d'hygiène de l’eau. Son aide est de 41 pour cent du total global en cinq ans allant de 1998 à 2002. »

Sur base de telles expériences du passé, le Japon projette maintenant de promouvoir les infrastructures de « développement, réhabilitation, l'entretien et de gestion de ressources d'eau, et ainsi contribuer aux efforts communs visant d’augmenter l’espace irrigué de 20 pour cent d’ici 5 ans. » À cet égard, par exemple, le Japon est en train d’organiser une nouvelle équipe d'assistance technique de spécialistes en eau appelé W-SAT (Water Security Action Team: équipe d'action de sécurité de l'eau). Cette équipe va travaille avec le peuple africain, en forant de nouveaux puits, réparer les tuyaux d’approvisionnement cassés, etc.

En d'autres termes, le Japon prévoit maintenant d’utiliser ces expériences passées et en faire bénéficier davantage au peuple Africain. En outre, le gouvernement japonais veut faciliter la recherche et le développement de la prochaine génération des biocarburants, et penser partager les résultats avec les pays les plus frappés par la pauvreté. Actuellement, il est en train d’étudier les possibilités d’utiliser des déchets de récoltes comme la paille pour la production des biocarburants. Il serait très tôt de  prévoir quoi ce soit. Mais si de tels efforts portent des fruits, le Japon aurait levé le défi de résoudre des problèmes d’insuffisance alimentaire et du changement climatique mondial simultanément.

4. Les défis majeurs liés aux OMD

Comment alors le gouvernement japonais répond à la lutte contre de la réduction de pauvreté en général ? Inutile de le dire, soutenir l'agriculture en Afrique fait partie de l’initiative de la lutte contre la pauvreté. Mais dans de la perspective plus large, essayons de voir ce que fait le Japon dans le sens des Objectifs du Millénaire pour le Développement, et sur cette base caractériser sa position concernant lutte contre pauvreté.

Selon un rapport publié par le ministère des affaires étrangères (Ministry of Foreign Affairs, MOFA) du Japon, pendant les années 90, l'aide officiel au développement du Japon (ODA) vers l'éducation de base, la santé de base, l’alimentation, l'eau et l'hygiène, étaient le plus élevé en termes de volume parmi les pays membres du Comité d’Assistance au Développement, DAC. Etant donné le Japon croit toujours que l'éducation joue un rôle critique dans le développement humain et la construction de la nation, il a employé une grande partie de son Aide Officielle au Développement pour l'éducation. Il croit également que sans la sécurité sanitaire des personnes, aucun pays ne peut accumuler des expériences, des qualifications, et du savoir-faire des dont la société a besoin. C’est pour cette raison que leJapon a longtemps soutenu les activités qui vont dans le sens lutter contre le HIV/SIDA, la tuberculose et la malaria. Par exemple, en ce qui concerne la lutte conte la malaria, le Japon a fourni 10 millions de moustiquaires spéciaux à certains pays africains en 2007.

Bien qu'il y ait beaucoup de défis des OMD comme ceux que nous venons d’évoquer, le Japon tend à mettre une grande importance sur les infrastructures. La raison principale vient de ses propres expériences en Asie de l’Est. Le même rapport du ministère des affaires étrangères décrit,

L’Aide Officielle au Développement du Japon à  l'Asie de l'Est et le Pacifique, qui a était d’environ 60 pour cent de son aide globale, a joué un rôle important en soutenant les efforts de développement des pays dans la région.

Basé sur cette expérience ainsi que sa propre expérience après la deuxième Guerre Mondiale II, le Japon a mis un accent particulier sur la prévision de l’infrastructure économique dans son aide officielle au développement. Le développement des infrastructures dans les pays en voie de développement dans les secteurs tels que le transport, l'énergie, et l'eau est essentiel pour favoriser les activités de secteur privé et la croissance économique. L'ODA du Japon pour le développement des infrastructures socio-économiques en Asie de l'Est, ensemble avec le renforcement des capacités joué un rôle clé dans la facilitation de la croissance de la région. L'ODA du Japon pour l'infrastructure était montée jusqu’à 66.9 milliards de dollars entre 1990 et 2003 - de loin le montant le plus grand parmi ceux des pays membres du Comité d'Aide au développement. »

5. Mobilisation du secteur privé et la politique du Japon pour ODA

Le gouvernement japonais pense fondamentalement que pour favoriser la croissance économique, le secteur privé doit être mobilisé aussi efficacement que possible. Il croit, notamment, que si le secteur privé devient le centre de la stratégie, la réduction de la pauvreté en résultera, et alors OMD seront atteints en conséquence. De 1990 à 2001, à taux moyen de croissance du PIB de l'Asie de l'Est et du Pacifique étai de 7.5 pour cent ; ce qui a tiré hors de la pauvreté presque 200 millions de personnes. Pendant la même période, le montant total de l’aide officielle au développement  fournie à cette région était environ de 78 milliards de dollars. Ce montant était moins que le total fourni en Afrique sub-saharienne, qui a reçu environ 110 milliards de dollars. Tenant compte de ces données, le Japon insiste sur la façon d’utiliser l’ODA pour que les pays décollent économiquement. Une leçon que Japon a appris de lui-même est que dans la phase initiale du développement économique, il faut concentrer le plus investissement possible sur les infrastructures telles que le transport, l’énergie, et l’eau. Et ceci pourrait nécessiter de l’investissement du secteur privé.

 

Bien que le Japon ait fourni la plus grande ODA dans les années 90, nous devons admettre qu’ en 2007, elle était plutôt réduite. Le Japon est tombé en 5ème place du montant total d'aide. Puisque le Japon est toujours la deuxième plus grande économie mondiale, la communauté internationale pourrait avoir le doute sur le sérieux de l'engagement du Japon dans la lutte contre pauvreté. Tandis que nous comprenons une telle critique contre le Japon, il pourrait être intéressant de voir un peu de la situation financière du Japon.

 

Tableau 1: Rapport de la dette des pays industrialisés (%)

Année

1995

2000

2005

2007

Japon

87.7

137.1

173.1

177.6

Etats-Unis

70.7

55.2

61.8

61.8

Royaume-Uni

52.4

45.7

46.7

49.0

Allemagne

55.7

60.4

71.1

69.9

France

62.6

65.2

76.1

74.6

Italie

121.8

121.0

120.4

121.0

Canada

101.6

82.1

70.8

66.3

Calcul basé sur des données d'OCDE fournies par le ministère des finances du Japon

Pour être franc, le gouvernement japonais a gêné sérieusement par le très grand déficit budgétaire. En mars 2008, il a accumulé environ 5.5 trillion de dollars de dette, et le ratio cumulé des dettes du gouvernement a atteint presque 180 pour cent du PIB du Japon. Ce taux est le plus faramineux parmi les pays industrialisés, et sa dette ne cesse d’augmenter. Pour cette raison, le Japon recherche maintenant une nouvelle et durable  manière de gérer le pays qui puisse lui permettre de continuer à assumer ses responsabilités internationales d’une façon cohérente.

Mais même si le Japon souffre d'un déficit budgétaire très élevé, il doit faire des efforts possibles de soutenir les pays en voie de développement aussi efficacement que possible. Pour cette raison, le Japon explore trois avenues pour aller de l’avant :

- D'abord, il déplace son poids d'Asie vers l’Afrique, puisque certains pays asiatiques et Pacifiques sont déjà sur la bonne voie droite en termes de croissance économique ;

- En second lieu, il consacre intensivement l’aide financière comme ODA aux secteurs spécifiques. Comme nous l’avons noté ci-dessus, puisque le Japon suppose que les infrastructures économiques sont importantes, il se concentre sur la construction des réseaux de transport et d’autres secteurs semblables;

- Troisièmement, il soutient également des secteurs fondamentaux tels que le secteur financier, l’assurance commerciale, l’assurance santé, et les ressources humaines, parce que si ces secteurs fondamentaux ne sont pas fournis, le secteur privé ne pourrait pas être mobilisé.

6.  Établissement de l'infrastructure économique

En partant des points de vue de ces avenues, décrivons un peu les défis majeurs du cadre du TICAD. Tout d'abord, au discours d'ouverture, le premier ministre Fukuda a souligné, «Le temps est venu pour les pays africains pour adopter comme leur propre modèle, le processus qui a mené au succès le Japon d'après-guerre et beaucoup d'autres pays asiatiques.» En deuxième lieu, il a décrit l'importance de l'infrastructure. C'est-à-dire :

En particulier, l’expérience du Japon et d'autres pays asiatiques nous montrent que l’amélioration des infrastructures de transport jouent un rôle critique pour attire l'investissement privé. 

Ainsi, comme nous pouvons le voir dans le contenu du Plan d'Action de Yokohama, ce document formel commence par l’« infrastructure visant accélérer la croissance économique.

Cette section de l’infrastructure couvre notamment :

-          Infrastructure de transport régionale, y compris des routes et des ports,

-          Infrastructure régionale en énergie,

-          Infrastructure lié à l’eau,

-          Renforcement des capacités des institutions régionales,

-          La promotion du partenariat secteur public- secteur privée (PPP) pour faire au défi de l’infrastructure.

Plaçant une importance capitale l’infrastructure de transport régional, le Japon croit que des liens absents des réseaux de transport devraient être établis aussitôt que possible.

Tableau 2: Contenu de plan d'action de TICAD IV de Yokohama

Grands domaines

Secteurs

0. Préambule

 

I. Accélération de la croissance économique

a. Infrastructure

b. Le commerce, investissement et tourisme

c. Agriculture et développement rural

II. Réalisation de MDGs

a. Développement communautaire

b. Éducation

c. Santé

III. Consolidation de paix et la bonne gouvernance

 

IV. Répondre aux  questions posées par l'environnement et le changement climatique

 

V. Elargissement du partenariat

 

Comme mesures concrètes, le Japon pense « fournissez une assistance financière et technique pour la planification, la construction et l'amélioration des couloirs régionaux de transport et des ports internationaux», « soutenir les capacités de  gestion et d’entretien de l'infrastructure régionale de transport », et « promouvoir la facilité des procédures frontalières telles qu'un seul poste douanier : One stop border post (OSBP)». Concernant ce OSBP, comme la construction des routes, les liaisons régionales des routes, et les routes d’accès aux ports ne sont pas assez pour réaliser son objectif original, le Plan d'Action de Yokohama évoquent la nécessité de former des cadres pour le OSBP sur le tas. Cela pourrait améliorer le fonctionnement des postes de douanes et les procédures d'immigration et contribuerait à rendre efficace et rapide le transport transfrontière.

En établissant et en améliorant une telle infrastructure économique, le Japon espère que le secteur privé pourra augmenter l'investissement, le transférer des technologies et le savoir-faire managérial en Afrique, créant ainsi les possibilités d'emplois sur le continent. Quant aux besoins de base pour réaliser ces projets, le Japon entreprend de renforcer l'assurance commerciale et lancer le service pour l'investissement africain au sein de la Banque Japonaise pour la Coopération Internationale (JBIC). L’objectif est de financer des entreprises et les affaires dans les pays africains et garantir le financement fourni par les banques japonaises pour des entreprises en Afrique. Il est prévu que l'aide financière pour l'Afrique à travers le JBIC sera de l’ordre de 2.5 milliards de dollars au cours des 5 prochaines années. Par de telles initiatives de collaboration public-privées, le Japon projette de doubler l'investissement privé en Afrique.

7. Les Défis des OMD dans le contexte du TICAD

Comme dans le Plan d'Action de Yokohama, il y a beaucoup d'autres défis tels que l'agriculture, le développement communautaire, l'éducation, et la santé. Au TICAD IV, le Japon a promis de doubler graduellement l'ODA, qui actuellement tourne autour de 0.9 milliard de dollars (sans compte la remise des dettes), à 1.8 milliard de dollars sur 5 ans (Ceci n'inclut pas la remise des dettes). Le Japon projette d’employer une grande partie de l'ODA pour alléger des questions dans ces secteurs. Parmi les secteurs qui seront concernés, le Japon favorise l'éducation de base.

 

Comme sa  philosophie de base, le premier ministre Fukuda dit :

Pour le Japon, un pays avec pratiquement sans ressources minières dont il peut parler, la ressource la plus importante est les ressources humaines. D'abord, nous donnons à nos enfants une éducation sérieuse et complète. Puis, nous les rendons indépendants, autosuffisant. Sur cette base, ils vivent en harmonie avec les autres, mettant toutes leurs capacités à aider dans les difficultés auxquelles leurs amis pourraient faire face. C'est le principe de l« autosuffisance et de la coopération mutuelle.

C'est presque identique à la philosophie fondatrice du TICAD, à savoir « appropriation » et « partenariat ».  il n'y a aucune « appropriation » qui ne respecte la coopération, ni le développement durable, ni la croissance économique n’est possible.

Sur cette base, le Plan d'Action de Yokohama se parle de l’importance de l'éducation de base, l’expansion de l'accès et de la qualité. L’enjeu est que pour lutter contre la pauvreté extrême, l'accès à l'éducation doit être fourni sûrement et également. À cet égard, le Japon a promis «de contribuer à la construction et la réhabilitation des infrastructures scolaires et autres infrastructures relatives » et « fournissent l'aide pour former et retenir des professeurs des écoles primaires et secondaires, et soutenir l'établissement et l'expansion des systèmes et des organisations de formation de professeurs».

Par exemple, le Japon projette de construire un nombre substantiel d'écoles primaires et secondaires en Afrique dans un délai de 5 ans. Puisqu'on signale que les professeurs ne sont pas bien formés en Afrique, le Japon projette également d’offrir des  programmes de formation à 300.000 instructeurs en sciences et en mathématiques, dont 100.000 professeurs africains.

8. Conclusion

Les Objectifs du Millénaire pour le Développement sont certainement un grand défi pour les pays les plus pauvres et pour les pays africains en particulier. Nous avons présenté ici la contribution du Japon dans cadre du TICAD. Il reste à savoir si la crise économique mondiale qui accompagne la crise alimentaire pourra permettre de parvenir aux horizons envisagés.

 

Traduit de l’Anglais par ND Anonyme

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